Il y a plusieurs mois, Stéphane Ravacley, boulanger à Besançon, a entrepris une grève de la faim. Laye Fodé Traoré, jeune migrant guinéen, dont il était le maître d’apprentissage, venait d’avoir 18 ans et de recevoir une Obligation de quitter le Territoire Français (OQTF). Par sa démarche radicale, Stéphane a exprimé sa révolte face à cette décision administrative abrupte aux conséquences destructrices. Sa détermination a éveillé l’intérêt des médias et lui a valu un immense soutien solidaire. Stéphane a obtenu gain de cause et Laye Fodé Traoré a pu continuer son chemin vers un vrai métier.

Comment justifier aux yeux des citoyen.ne.s et des contribuables que l’Etat interrompe brutalement à 18 ans les formations de jeunes que les collectivités publiques et l’Education nationale ont pris en charge ? Comment accepter que des mesures administratives variables d’une préfecture à l’autre décident arbitrairement du destin de ces jeunes ? Comment accepter que ceux qui ont déployé tant d’efforts pour s’intégrer soient reconduits dans des pays où personne ne les attend, parfois même définitivement interdits de retour sur le territoire français ? Faut-il se mettre en danger par une grève de la faim, simplement pour que des jeunes qui souhaitent se former, travailler et s’insérer puissent voir leur situation traitée avec humanité ?

Pour signer la pétition (la FSU est l’une des premiers signataires), c’est ici : https://www.change.org/p/r%C3%A9gularisation-pour-les-jeunes-%C3%A9trangers-en-formation

Vous trouverez ici https://partage.ldh-france.org/s/s3gX4Z5kD796NxH un modèle de lettre à adresser aux sénateurs et sénatrices dont on trouve les adresses électroniques ici : http://www.senat.fr/senateurs/senatl.html

N’hésitez pas à relayer largement sur vos réseaux : https://twitter.com/LDH_Fr/status/1445402846824968212 ; https://www.facebook.com/ldhfrance/posts/10158323417538161