Augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux est une nécessité pour relancer l’économie et l’emploi, pour financer la protection sociale et nos retraites.

Les effets néfastes des stratégies patronales, relayées par les plans d’austérité décidés par les gouvernements, déstructurent la société.

Ils conduisent l’immense majorité d’entre nous à vivre de plus en plus mal DANS et DE son travail et à avoir de moins en moins de possibilité de se projeter sur son avenir, particulièrement les jeunes.

Le processus de mobilisations unitaires est seul à même d’ouvrir des perspectives d’amélioration pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi. De la participation de chacune et chacun dépend sa force et de

celle-ci, la possibilité de gagner !

Dès maintenant, interpellons les parlementaires sur les attentes sociales

concernant les salaires, l’emploi, les conditions de travail, la protection sociale et la retraite. Ne laissons pas le MEDEF faire la loi !

Ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses. Le patronat et le gouvernement parlent de coût du travail, alors que ce qui plombe aujourd’hui notre avenir c’est le coût du capital. Pour maintenir leurs profits, les capitalistes sont prêts à plonger la plus grande partie de la population dans la misère. Cette politique d’austérité alimente la récession économique et industrielle en France. Le chômage et la précarité augmentent et le pouvoir d’achat baisse.

Cette politique d’austérité fait le lit de l’extrême droite en France et en Europe.

Nous disons que l’austérité menée partout en Europe n’est pas la solution mais le problème : il faut changer de cap dans chaque pays.

Pour gagner sur les salaires, l’emploi, l’égalité professionnelle et améliorer nos conditions de travail, c’est dans chaque entreprise, chaque groupe, chaque branche professionnelle qu’il est nécessaire de gagner l’ouverture immédiate de négociations pour porter nos revendications pour une autre

répartition des richesses. Le prix de notre travail doit l’emporter sur le coût du capital.

Gagner sur ces questions ouvre d’autres perspectives pour le financement de la protection sociale et pour une autre réforme des retraites.

Pas un euro de moins, pas un trimestre de plus ! Rejetons ce projet de loi qui

prolonge les précédentes régressions sociales.

Faisons partout du 15 octobre, journée nationale de grève et de manifestations interprofessionnelles, une nouvelle étape unitaire de mobilisation pour porter TOUS ENSEMBLE nos revendications.

Amplifions la mobilisation POUR notre salaire, notre emploi, notre

protection sociale, nos conditions de travail, notre retraite.

Travailler à quel prix face au coût du capital ? Vivre pour travailler 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ou travailler pour vivre dignement ?

10 exigences pour sortir de la crise par une autre répartition des richesses

– Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux

"-" Assurer l’égalité entre les femmes et les hommes

"-" Contrôler les aides publiques aux entreprises

"-" Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements

"-" Stopper les suppressions d’emplois

"-" Développer les politiques publiques et les moyens des services publics

"-" Réformer la fiscalité en profondeur

"-" Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits

"-" Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux

"-" Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique

9 exigences pour nos RETRAITES

– Ouverture du droit à la retraite à 60 ans

"-" Afficher et garantir un niveau de pension pour toutes les générations

"-" 75 % minimum du salaire d’activité et pas de pension inférieure au Smic

"-" Les pensions doivent évoluer comme le salaire moyen

"-" Validation des années d’études

"-" Validation des périodes de précarité subies

"-" Reconnaître la pénibilité par des départs anticipés

"-" Coordonner et solidariser les régimes

"-" Retour à un calcul de la pension sur les dix meilleures années pour les salariés du privé ainsi qu‘une indexation des salaires portés au compte sur le salaire moyen. Enfin, tous les éléments de rémunération (intéressement, participation, primes des fonctionnaires…) doivent être soumis à cotisations et constituer des droits

APRÈS LE 10 SEPTEMBRE, TOUS ENSEMBLE LE 15 OCTOBRE, POUR IMPOSER D’AUTRES CHOIX !

Autres manifestations :

Roussillon, 10h place de la République.

Le 11 octobre à VILLEFONTAINE, rassemblement devant la permanence de la Députée HUILLIER de 11h30 à 15h – Ferme de La Croix – Bd de Villefontaine.