29 janvier : 2,5 millions, 19 mars : 3 millions !

1er mai : plus nombreux et plus forts !

Le doute s’installe dans le gouvernement et le patronat du fait de la participation des salariés toujours plus importante dans les grèves et les manifestations et de leur détermination à se faire entendre sur leur lieu de travail et de vie.

La crise économique, sociale et écologique touche tout le monde. En plus des salariés victimes de plans sociaux ou d’annonces de plans sociaux, il y a celles et ceux, plus nombreux, concernés par la perte de leur emploi précaire ou parce que travaillant dans de très petites entreprises dans lesquelles les droits pour se défendre sont limités ou inexistants.

L’actualité s’en fait l’écho tous les jours : les salariés agissent ensemble pour leurs revendications, dans les entreprises où tombent les plans sociaux pour faire reculer les directions sur leurs projets.

Les fonctionnaires ne sont pas en reste, eux, dont on voudrait nous faire croire qu’ils sont un poids pour la société alors que nous avons besoin de plus de moyens humains et financiers dans l’enseignement, au CNRS, dans les hôpitaux, à la Poste, etc.

Le niveau des pensions, les conditions d’accès aux soins, aux maisons de retraite, au logement, assombrissent le quotidien des retraités. Même chose pour les jeunes qui se battent par milliers pour conserver un enseignement de qualité, pour leur autonomie, leur logement, pour un avenir professionnel sécurisé alors que dans le même temps des milliards ont été distribués aux banques sans contrepartie réelle afin de venir au secours du capitalisme.

Au nom d’une prétendue modernité, le gouvernement ambitionne de revenir à une France du début du 20ème siècle. Conscient que la misère grandissante ne manquera pas de provoquer colère et révolte, l’État étend et perfectionne ses outils de contrôle social (fichage de la population, vidéo-surveillance, atteinte au droit de manifester…).

Devant ces attaques sans précédent, il est urgent d’organiser une riposte massive. La stigmatisation des sans-papiers, dont la présence nuirait à l’économie française, a trouvé ses limites non seulement dans l’engagement de nombreuses personnes dans des associations et syndicats les défendant et les protégeant mais aussi dans les mouvements de grève qu’ils mènent en tant que salariés pour faire reconnaître leurs droits ainsi que les droit de vote et d’éligibilité de tous les autres résidents étrangers installés durablement en France.

Nous ne pouvons pas accepter que se fasse, en notre nom, cette ignominieuse chasse à l’homme et à l’enfant organisée par le gouvernement. Nous ne pouvons pas accepter la mort d’hommes et de femmes prêts à tout pour échapper aux contrôles de police et nous ne pouvons pas accepter que soient reconduits à la frontière des hommes, des femmes et des enfants menacés dans leur pays d’origine. Nous ne pouvons pas tolérer ce discours xénophobe, haineux, de désignation de boucs émissaires que diffuse le gouvernement.

Ce 1er mai doit être aussi un appel à la paix. Pas seulement à l’arrêt des combats sur tous les fronts, mais aussi au développement économique, dans le respect d’un équilibre écologique, assurant aux pays leur souveraineté alimentaire. Les populations les plus pauvres des pays pauvres sont d’autant plus touchées par la crise économique internationale provoquée par l’accumulation des richesses par une minorité.

Notre combat internationaliste est celui de toutes et de tous, de toutes les couleurs, d’ici et d’ailleurs. Refusons le nivellement par le bas. C’est en conservant nos avancées sociales acquises par les luttes et en les développant que nous pourrons aider les plus pauvres. Et c’est en s’emparant de cet héritage que d’autres iront vers plus de justice sociale par un nouveau et vaste mouvement social, culturel et politique plus démocratique, plus participatif et plus solidaire.

Vendredi 1er mai à 10h, grande manifestation unitaire

Cours Jean Jaurès – Arrivée Palais des Sports Grenoble

Stands restauration/buvette – Animations

Concert avec les Barbarins Fourchus et Larue en 1ère partie

Même heure, lycée de l’Oiselet à Bourgoin-Jallieu, place de la gare à La Tour du Pin, place de la République à Roussillon et sous préfecture à Vienne

Syndicats : CGT, FSU, Solidaires, UNEF

Associations : ACIP ASADO, Amis du Travailleur Alpin, Antigone, Attac Isère, CADTM, CIIP, collectif Cuba et ALBA, Coordination iséroise de soutien aux sans papiers, CUAD, France Amérique Latine 38, France Palestine Solidarité, LDH Grenoble, LDH Iran, LIFPL, LSR, Maroc solidarités citoyennes, PRCF 38