Tout va bien ! La bourse se porte comme un charme, les banques sont renflouées, les entreprises du CAC 40 ont versé 43 milliards de dividendes à leurs actionnaires pour 2013 !

Et le patronat en obtient toujours plus, facilitation des licenciements, 230 milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales, démembrement du code du travail et de l’Inspection du travail…

Au final, toutes ses facilités n’empêchent pas le chômage d’augmenter et les licenciements de se poursuivre… Bin, tiens !

Le Medef et le gouvernement utilisent la crise pour imposer une régression sociale généralisée et opérer un transfert des richesses vers la finance.

Cette politique crée un sentiment d’abandon dans les classes populaires que l’extrême-droite entend bien exploiter. Depuis des mois elle occupe la rue pour imposer sa vision réactionnaire de la société. Il y a danger !

Et aujourd’hui, nouvel effet d’annonce, le pacte dit « de responsabilité » proposé par le Chef de l’État :

"-" 35 milliards d’euros de cadeaux au patronat en supprimant les cotisations de la branche famille

"-" 50 milliards d’euros de restriction pour les services publics

"-" aucun emploi garanti !

Le capital participe de moins en moins à l’effort national !

Le travail trinque ! Baisse du pouvoir d’achat et casse de la protection sociale. Après la branche retraite, la maladie, voilà la famille.

Et à l’heure où l’on parle, c’est la branche chômage qui est la visée du MEDEF !

Ce n’est pas acceptable ! De l’argent il y en a !

Par leur travail, les salariés créent la richesse des entreprises mais n’en voit pas la couleur. En France, en 2013, 120 milliards sont allés dans les poches des actionnaires.

En Isère, ce sont les financements de l’aide à domicile qui ne sont plus assurés par les collectivités, ce sont les agents du Conseil général, du SDIS, de la Metro que le pouvoir veut faire travailler plus pour gagner moins.

C’est le patronat qui ferme des usines et supprime des emplois, à Hewlett Packard, à Caterpillar, à Vencorex, à Soitec… avec pour seul souci la rentabilité financière et l’enrichissement de quelques-uns.

Nous, travailleurs du public et du privé avons le souci de nos familles, de l’avenir de nos territoires. Il nous faut reprendre en main nos affaires et montrer aux décideurs le chemin du progrès social.

Ça suffit !

"-" Aggravation des licenciements, favorisés avec la loi dite « de sécurisation de l’emploi » (juin 2013)

"-" Régression de nos droits à la retraite (automne 2013),

"-" Pacte dit « de responsabilité »,

"-" Gel des salaires dans le privé et le public, menace sur les avancements,

"-" Baisse du pouvoir d’achat pour les salariés et retraités.

Pour en finir avec la régression sociale imposons nos revendications

"-" L’augmentation des salaires,

"-" L’arrêt des licenciements et des suppressions d’emplois,

"-" Le maintien des missions nationales de services publics,

"-" Le maintien du financement des allocations familiales par la cotisation employeur,

"-" Le retour à la retraite à 60 ans à taux plein.

Tous dans l’action le 18 mars, pour dire stop à l’austérité !

Manifestations :
"-" Grenoble, 10h, place de Verdun devant la Préfecture

"-" Bourgoin-Jallieu, 10h devant la médiathèque

Si nous n’obtenons pas satisfaction, l’intersyndicale se réunira dans les plus brefs délais et la poursuite de la grève sera à l’ordre du jour.