Une journée nationale d’actions interprofessionnelles est organisée le 2 décembre 2015.
Des milliers de salarié-es sont menacés de perdre leur emploi, à l’exemple des personnels d’Air France. La violence patronale avec une complaisance gouvernementale, suscite colère et indignation qui se traduisent par des actions collectives mobilisant les salarié-es. C’est dans ce contexte que les provocations patronales se multiplient afin de criminaliser l’action syndicale !
Ainsi, 16 salarié-es d’Air France sont trainés devant le Tribunal correctionnel de Bobigny le 2 décembre ! Leur faute ? Avoir manifesté leur refus de perdre leur emploi ! C’est inacceptable !
En Isère aussi, des cas de répression syndicale existent :
à La Poste où un facteur, Vincent G., est licencié depuis le 12/9, de même à Villard-Bonnot avec 18 mois de répression syndicale de tout ordre, à Moirans…
à EDF/DTG, où un prévisionniste a été menacé de mise à pied pour une simple phrase de soutien à la manif intersyndicale pour le refus de la privatisation de l’hydraulique… Affaire encore en cours.
à ST Micro, où deux élues ont été sanctionnées financièrement à hauteur de trois semaines de salaire pour des suspicions infondées quant à leur comportement professionnel.
Où sur Rhône-Alpes, où nous attendons toujours la relaxe de Laura P., inspectrice du travail et d’un lanceur d’alerte salarié de TEFAL, avec un procureur dont le syndicat des avocats de France et de la magistrature dénonce « la singulière conception de l’ordre public ».
Stoppons ces répressions syndicales, et pour cela quoi de mieux que de lutter pour :
L’emploi
La retraite à 60 ans à taux plein
Les libertés syndicales
Les salaires, les pensions et les minimas sociaux
La reconnaissance des métiers pénibles
…
Partout en France, mobilisons-nous pour dénoncer la politique libérale du patronat et du gouvernement qui remet en cause les droits des salariés au travers :
La casse du Code du Travail (lois Macron, …)
La criminalisation de l’action syndicale
Cette journée, après les mobilisations de cet automne (23 septembre, 8 octobre), est l’occasion de discuter avec les salariés pour arrêter cette violence managériale, pour construire des luttes.
Une chemise déchirée ne peut pas peser aussi lourd dans la balance de la justice que les licenciements massifs décidés au nom du profit par les grands patrons et qui plongent des familles entières dans le désarroi et la misère : Continental, Air France, PSA, l’ESA, People and Baby, etc.
Pas plus que la fraude fiscale et autres abus de biens sociaux et fonds publics, devenus la règle pour le patronat afin de piller les richesses de ce pays.
Les salarié-es d’Air France, de la Poste, d’EDF et bien d’autres ne sont pas isolés !!
Mercredi 2 décembre 2015, 12h-14h
rassemblement place de Verdun
Prises de parole de salarié-es d’entreprises en lutte