Résumé
La mobilité dans la société d’aujourd’hui devrait être un droit reconnu pour toutes les personnes indépendamment de leurs situations sociales, familiales et administratives, de leurs âges et de leurs conditions de ressources.
Dans le cœur de l’agglomération grenobloise, les conditions d’accès au logement et l’usage de la voiture individuelle ont fortement contribué à l’étalement urbain, repoussant à la périphérie les familles modestes en quête de logements accessibles. Au sein même des métropoles, il existe des populations à très faibles ressources pour qui le coût du transport est prohibitif et qui vivent souvent dans des quartiers mal ou moins desservis, vivant une sorte de double peine.
De même, la concentration des emplois dans des zones dédiées a entrainé un allongement des déplacements et une concentration du trafic. Au final, le niveau du trafic automobile, généré par les habitants contraints à des déplacements pendulaires journaliers de et vers l’agglomération grenobloise a des conséquences graves sur la santé et l’environnement et impacte fortement le budget des ménages.
Cette situation préoccupante devrait conduire les élus et les responsables des transports publics à prendre des mesures fortes en matière de transports, de manière à créer un vrai droit à la mobilité, en permettant à chaque habitant de se déplacer via des transports de qualité et en même temps réduire drastiquement les nuisances générées par le trafic automobile.
Pour mettre en place ces mesures nécessaires et urgentes il faut une volonté politique.
Malheureusement pour l’instant les élus dans leur grande majorité, particulièrement ceux du Conseil Départemental, sont plutôt partisans du renforcement du réseau routier pour fluidifier la circulation automobile – solution dangereuse en ce qu’elle entraînerait une aggravation certaine de la situation sanitaire et environnementale.
A l’inverse le Collectif pour la Gratuité des Transports Publics dans l’Agglomération Grenobloise (CGTPAG), milite pour un développement des transports alternatifs à la voiture individuelle et propose, en tenant compte des expériences existantes, d’instaurer la gratuité des transports publics comme moyen pour y parvenir.
La campagne du CGTPAG est motivée par la cohérence de trois urgences :
L’URGENCE SANITAIRE – L’URGENCE ENVIRONNEMENTALE – L’URGENCE SOCIALE –
La FSU 38 est membre du collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise (CGTPAG)