Journée nationale des collectifs « pour un Audit Citoyen de la Dette Publique » le samedi 31 mars 2012.
Rassemblement le samedi 31 mars à 14h30 rue Poulat
Déambulation vers la place Victor Hugo avec arrêt devant les deux banques Société générale et BNP Paribas, largement responsables ( avec le Crédit agricole) de la hausse de la dette publique française et de leur enrichissement par le taux d’intérêt des prêts imposés au peuple grec.
Représentation des pays touchés par la crise de la dette (Grèce, Portugal, Espagne, Italie, Irlande, Belgique et… France)
Courte intervention orale sur le sens de notre action devant chaque banque
Tract du Collectif CAC 38 :
Intervention du « Collectif pour un audit de la Dette Publique »
samedi 31 mars, Place Victor Hugo, Grenoble
Pour rassurer les marchés financiers et payer la dette, les gouvernements européens en accord avec la Banque Centrale, la FMI et la commission européenne imposent aux peuples de payer les conséquences de la crise dont les responsabilités incombent à la finance.
Aujourd’hui en Irlande, en Grèce, en Espagne, en Italie ou au Portugal c’est une offensive d’ampleur qui baisse les salaires, retarde l’âge de la retraite, vend les services public, détruit les droits des salariés. Ce sont des millions d’européens qui sont ainsi jetés dans la misère, la jeunesse est sacrifiée.
En France c’est la casse des services publics, de l’hôpital par asphyxie des moyens, c’est la dégradation des droits à la retraite et à la sécurité sociale.
Est-ce que nous voulons d’un avenir fait de plusieurs années d’austérité et de recul social ?
A-t-on trop de services publics ? Trop de dépenses de santé ? Trop de dépenses sociales ? des salaires trop élevés ?
BIEN SÛR QUE NON !
Car ce ne sont pas les dépenses qui sont la cause des déficits accumulés depuis dix ans. Celles-ci sont restées stables en rapport à la richesse nationale.
Ce sont les recettes qui manquent !
Car depuis dix ans c’est la baisse des impôts sur les plus hauts revenus, les patrimoines, les niches fiscales et les exonérations de cotisations qui privent l’État et les caisses de protection sociale de près de 158 milliard d’€uros de recettes.
Ces manques à gagner cumulés avec les coûteux plans de sauvetage des banques et de relance de l’activité portent le seul paiement des intérêts de la dette à 50 milliards d’€uros par an. Plus que le budget de l’éducation nationale.
Doit-on sacrifier l’avenir au seul règlement d’une dette qui a essentiellement servi les privilèges des plus riches et de banquiers avides de spéculations hasardeuses.
NOUS RÉPONDONS NON !
Nous voulons un audit citoyen de la dette publique qui permette de déterminer quelle partie a servi des investissements d’intérêt général et quelle partie a servi des intérêts particuliers. Nous voulons créer un grand mouvement de dénonciation de la partie illégitime de cette dette que nous refusons de payer.
Nous voulons des réformes de grande ampleur.
Le contrôle des banques par la socialisation du secteur et sa mise sous contrôle démocratique.
Redonner à la BCE et aux banques nationales le pouvoir de prêter directement aux états.
Taxer les transactions financières
Une réforme fiscale qui instaure la progressivité sur tous les revenus (du travail comme du capital) et sur le patrimoine
La redistribution juste de la richesse produite.
Plus de 120 collectifs se sont constitués dans toute la France. Aujourd’hui ils sont dans la rue pour lancer un grand mouvement de contestation des sacrifices imposés aux peuples d’Europe, lancer une campagne d’audit citoyen de la dette publique et en démontrer l’illégitimité.
Attac Isère, CADTM ; http://www.audit-citoyen.org/