Le bombardement intensif de Gaza depuis 15 jours, avec plus de 4350 bombardements, a causé la mort de plus de 807 Palestiniens, blessé plus de 5237 autres et détruit plus de 3200 maisons. Le bilan s’alourdit à chaque heure avec le début de l’offensive terrestre qui a commencé jeudi 8 juillet. Même le domicile du Chef de l’antenne consulaire française à Gaza a été bombardé.
Une nouvelle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gouvernement palestinien d’entente nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste. Devant cette situation dramatique, les gouvernements occidentaux se cantonnent une nouvelle fois à « dénoncer l’engrenage de la violence » sans désigner le responsable de cette nouvelle tragédie, et appelant seulement le gouvernement israélien à la « retenue ».
Le président François Hollande est même allé jusqu’à cautionner l’agression d’Israël contre la population de Gaza en déclarant, lors de son entretien téléphonique avec Benjamin Netanyahou le 9 juillet dernier, « qu’il appartenait au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger la population face aux menaces ».
La France est le seul pays qui non seulement criminalise les actions de boycott, mais en plus interdit des manifestations en solidarité avec le peuple palestinien.
Un amalgame honteux est fait entre la condamnation de la politique criminelle de l’État d’Israël et l’anti-sémitisme.
L’Union européenne disposerait d’un moyen simple : la suspension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays. Cet accord est conditionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colonisation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit international.
STOP !
ISRAËL DOIT SE CONFORMER AU DROIT INTERNATIONAL
LA POLITIQUE DE LA FRANCE DOIT ÊTRE FONDÉE SUR LE DROIT
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET SON GOUVERNEMENT DOIVENT IMPOSER L’APPLICATION DU DROIT
Afin de dénoncer cette passivité coupable de nos gouvernants et obtenir des actions
concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, nos
organisations appellent à manifester :
Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza
Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem
Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza
Pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens
Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international : “ Boycott – Désinvestissement – Sanction ” (BDS)
Respect du gouvernement d’entente nationale palestinien
Manifestation à Grenoble
Samedi 26 juillet 2014
Départ : 14h30, rue Félix Poulat
À l’appel de :
Association France Palestine Solidarité (AFPS) ;
les organisations membres du collectif isérois pour la Palestine : ADAFL, Cercle Juif pour une Paix Juste (CJPJ), CCFD Terre Solidaire, CIIP, Iran Solidarité, les Alternatifs,
Les Femmes en Noir, EELV, Ligue de défense des droits de l’Homme en Iran, Ligue internationale des femmes pour la Paix et la Liberté (LIFPL), Mouvement de la Paix, Maroc Solidarité Citoyennes, Nil Isère, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), NPA, Secours Catholique-Caritas France, Solidarité avec les groupes d’artisans palestiniens (SGAP) ;
et de : ACIP-ASADO ; ADDIRP 38 ; ADECR ; AFIL ; ATTAC Isère ; Association Tous ensemble ; Association des Palestiniens en France (APEF) ; CNT38 ; UD-CGT ; Échirolles Palestine Solidarité ; Ensemble ! ; Femmes Égalité ; FSU ; LDH 38 ; PAG38 ; PCF ; PCOF ; PG ; PRCF ; Solidaires ; SOS racisme 38.