La FSU réaffirme son opposition à la ratification du nouveau traité européen. Le TSCG (traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) ne ferait que pérenniser la crise en ôtant aux États nationaux toute capacité d’en sortir. Ce serait persister dans les cures d’austérité et le démantèlement des acquis sociaux, des services publics et des protections sociales qui existent dans les États européens. Il pèserait négativement sur les programmations budgétaires pluriannuelles.
A l’opposé, l’Europe a besoin d’une nouvelle politique monétaire, économique et sociale créatrice d’emplois de qualité dans le cadre d’un éco-développement et favorisant le pouvoir d’achat. Une Europe fondée sur les solidarités et la justice sociale. L’alternative au TSCG repose notamment sur la redistribution des richesses, une réforme fiscale d’ampleur, le contrôle de la finance et le combat contre la spéculation. C’est la seule voie permettant de maîtriser la dette tout en répondant aux besoins sociaux et environnementaux.
La FSU engage une campagne d’opinion pour informer sur les conséquences de ce traité notamment sur les services publics, l’emploi public et les salaires, faire débattre les personnels et porter des alternatives (matériel d’information, débats…).
Elle participe également à la campagne initiée par le Collectif audit citoyen. La FSU décide de prendre contact avec les organisations syndicales qui rejettent la ratification du TSCG pour débattre des nécessaires actions communes.
Le CDFD de la FSU 38 appelle à la réussite de la manifestation du 30 septembre prochain contre la ratification du TSCG, et souhaite que cet appel se généralise au plan national. Il propose que la FSU s’associe aux pétitions existantes ou mette en ligne sa propre pétition afin d’exiger la tenue d’un référendum national sur l’adoption du TSCG.