Depuis plusieurs années émergent de nouveaux métiers dans le service public d’éducation :

"-" aide à la scolarisation des enfants et des jeunes en situation de handicap ;

"-" aide à la direction et au fonctionnement des écoles primaires ;

Ces nouveaux métiers se caractérisent par une précarité des emplois. La FSU demande leur transformation en emplois publics statutaires, pérennes et revalorisés. Cela implique une formation qualifiante prenant en compte la spécificité des missions et la reconnaissance des compétences acquises.

La précarité des personnels EVS en CUI-CAE présents dans les écoles met à mal la continuité des missions qu’ils exercent. Les contrats uniques d’insertion (CUI-CAE), recrutés pour l’année scolaire 2012/2013, ont commencé à arriver à échéance depuis le mois d’avril 2013. Ainsi des écoles se retrouvent privées d’aide à la direction d’école comme à l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Les personnels EVS exerçant ces missions sont également sans solution. Le principe de reconduction des 12 000 contrats EVS intervenant dans l’aide à la scolarisation des élèves en situation de handicap et l’aide à la direction d’école, doit être officialisé et permettre le réemploi des personnes concernées.

Donner du sens à l’activité scolaire des élèves est un facteur déterminant pour le climat des écoles et établissements. Les conditions pour un travail en équipe efficace de l’ensemble des personnels constituent un autre levier. La présence de personnels nombreux est déterminante, mais non suffisante : ces personnels doivent avoir une fonction et un statut, correspondant à un besoin identifié (les AVS par exemple, pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap), être formés, titularisés et rémunérés dignement.

C’est pourquoi la FSU soutient la mobilisation des personnels en contrats précaires. Après le rassemblement et l’audience du 29 mai, les paroles ne suffisent plus, il faut des actes.