La crise économique et sociale touche tout le monde. En plus des salariés victimes de plans sociaux ou d’annonces de plans sociaux, il y a celles et ceux, plus nombreux, concernés par la perte de leur emploi précaire ou parce que travaillant dans de très petites entreprises dans lesquelles les droits pour se défendre sont limités ou inexistants.
Les fonctionnaires ne sont pas en reste, eux, dont on voudrait nous faire croire qu’ils sont un poids pour la société alors que nous avons besoin de plus de moyens humains et financiers dans les écoles, les hôpitaux, dans les transports, à la Poste, etc.
Le niveau des pensions, les conditions d’accès aux soins, aux maisons de retraite, au logement, assombrissent le quotidien des retraités. Même chose pour les jeunes qui se battent pour leur autonomie, leur logement, pour un avenir professionnel sécurisé.
Pour toutes et tous, femmes et hommes, cadres, ouvriers ou employés, le fond du porte-monnaie se réduit à peau de chagrin. 50 % des français déclarent ne pas partir en vacances cette année faute de moyens. Pour toutes et tous, la priorité c’est d’augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux.
C’est pourquoi, dans la continuité des journées du 29 janvier, du 19 mars, des initiatives dans les entreprises et localités du département (Caterpillar, Syntertech, Porcher, Schaeffler, Valéo, CMI, Rhodia, enseignement, recherche, énergie, …) et dans ce contexte exceptionnel, les organisations syndicales appellent leurs syndicats, sections syndicales, à travailler ensemble pour préparer un très grand 1er mai unitaire dans le maximum de lieux de travail et de localités, et faire aboutir les revendications partout.
Salaires, emploi, protection sociale, services publics, le 1er mai, j’y vais !
A Grenoble, départ 10h, cours Jean-Jaurès (au niveau du tram A)
Rendez-vous FSU à l’angle Bd Jean-Jaurès / Av Félix Viallet
arrivée Palais des Sports. Stands restauration/buvette, animations.
Concert avec les Barbarins Fourchus. Larue en 1ère partie
NB : Solidaires appelle à la manifestation sans signer le tract intersyndical.