Dans toute l’Europe, la crise du système capitaliste a provoqué des dégâts considérables sur le monde du travail. Pour répondre à cette crise les gouvernements européens mettent en place des politiques d’austérité qui plongent les peuples dans la misère et les économies dans la récession.
Pourtant, c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse ! Cet argent qui manque en fin de mois aux bas salaires, aux petites retraites, aux minimas sociaux… il sert à rémunérer abusivement actionnaires et profiteurs, banques d’affaires et paradis fiscaux.
Où nous mènent les plans d’austérité ?
L’Union Européenne, traité après traité, accentue, avec les gouvernements de ses États membres, une politique d’austérité qui freine l’activité économique, aggrave le chômage, entrave la transition écologique, détériore les conditions de travail des salariés et de vie des
citoyens, une politique de destruction des services publics et de la protection sociale.
L’austérité, pour préserver quels intérêts ?
Il faut rompre avec la logique d’austérité généralisée imposée par les gouvernements européens et la « Troïka » – Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI) – et libérer les États du pouvoir des marchés financiers.
Seule, une politique européenne fondée sur des critères de convergence sociaux et fiscaux, de contrôle des capitaux, de sortie de l’emprise des marchés financiers peut ouvrir la voie à une Europe sociale et solidaire.
Que fait le gouvernement français ?
Hollande a été élu depuis moins d’un an, les classes populaires espéraient une rupture avec Sarkozy. Raté !!!
Au lieu de prendre conscience de l’impasse néo-libérale et de rompre avec cette idéologie, le président met en place des politiques d’austérité pour plaire au MEDEF. Ces politiques n’ont d’autre but que de
préserver les intérêts des plus riches.
En France, le dernier coup porté par le gouvernement Ayrault est l’accord sur la compétitivité (ANI), signé par la Cfdt, la Cftc, la Cfe-Cgc et l’ensemble des organisations patronales, et sa transposition dans la loi. De nouvelles attaques se préparent contre les retraites et la sécu.
Les affaires se multiplient
Une élite économique, politique, médiatique, culturelle, nous donne des leçons à longueur de journée. Nous serions trop attachés à nos salaires, aux avancées sociales obtenues par les luttes des générations précédentes. La modernité, ce serait la précarité, la flexibilité, sans retraite ni repos ; bref, un futur qui serait un retour au 19ème siècle.
Pendant ce temps, ces gens-là profitent de la crise, de notre sueur pour s’enrichir. Nous ne devons pas laisser la possibilité aux capitalistes
et à ceux qui les servent de détruire nos existences.
Ce qu’il nous faut, c’est une véritable démocratie sociale. Oui, nous devons avoir la possibilité de contester les choix qui impactent nos vies, en particulier dans les entreprises.
L’extrême droite en embuscade
Les fascismes ont toujours progressé sur la désespérance sociale. Les politiques mises en place en Europe, par les gouvernements, ont remis en selle ces courants réactionnaires. Ils étaient et ils restent encore les pires ennemis du monde du travail, des femmes, des jeunes, quelle que soit leur origine.
L’extrême droite est le parti du ressentiment, du désespoir, de la haine, nous sommes, nous, celui de l’espoir dans un vrai changement social.
Face aux politiques antisociales, comment agir ?
En France : les luttes contre les licenciements se multiplient. Le gouvernement, lui a choisi : il envoie les CRS sur les Good-Year, il abandonne les travailleurs de PSA qui en sont à leur 15ème semaine de grève, il reste inactif devant la désindustrialisation de la France et face aux patrons voyous comme à Florange. En Isère, la mobilisation des agents de la protection de l’enfance a porté ses fruits : le Conseil général a reculé sur les suppressions de postes.
En Europe : depuis plusieurs années, le peuple grec s’oppose courageusement aux politiques d’austérité.
La jeunesse espagnole est descendue dans la rue et a occupé les places créant le mouvement des indignés qui a essaimé dans le monde entier.
Les Islandais ont imposé à leur gouvernement le non remboursement des dettes contractées auprès des banques, etc.
Le 2 mars dernier au Portugal, le mouvement « Que la Troïka aille se faire voir » a rassemblé plus de 1.6 millions de personnes contre les mesures antisociales du gouvernement avec le soutien de la CGTP.
Oui, d’autres politiques sont possibles, mais nous devrons les imposer !
En France
nationalisations des secteurs économiques stratégiques avec contrôle des salariés
nouveaux droits pour les salariés, quelle que soit la taille de l’entreprise, pour s’opposer aux choix de gestion préjudiciables à l’emploi
droit de veto des comités d’entreprise sur les plans de licenciements
mise en place d’une sécurité sociale professionnelle fondée sur une cotisation solidaire responsabilisant toutes les entreprises
soutien aux projets de coopérative ouvrière.
En Europe
remettre en cause l’indépendance de la BCE, et donner aux États membres de la zone Euro le droit d’emprunter directement auprès de la BCE
supprimer les paradis fiscaux
taxer les transactions financières.
Tous ensemble pour un grand 1er Mai !
Manifestation départ 10h place de Verdun à Grenoble
Arrivée Jardin de ville – Stands – Concert avec Rocking Ska Club
Autres manifs : Bourgoin-Jallieu 10h Rue F. Dard,
Roussillon 10h Foyer municipal,
Vienne 10h30 devant la Mairie