La FSU, au sein de l’alliance Ecologique et Sociale, appelle à rejoindre la marche des résistances.
dimanche 28 Septembre à 14h30 place Victor Hugo.
Une centaine d’organisations, de collectifs, de mouvements et d’associations locales appellent à rejoindre la grande journée nationale de mobilisation “Climat, Justice, Libertés” le dimanche 28 septembre 2025. Des marches et actions auront lieu partout en France, et notamment, pour porter haut et fort les exigences de justice climatique, sociale et démocratique.
Une rentrée de luttes
La rentrée est dense : blocages le 10 septembre, grève intersyndicale le 18, mobilisation anti-nucléaire à Bure le 20. Le 28 septembre, toutes ces dynamiques s’articuleront dans les Marches des Résistances, en écho à la journée internationale pour l’IVG et aux luttes populaires qui montent partout dans le monde.
Pourquoi nous marchons
Le 28 septembre sera une journée de manifestations festive, populaire et combative, pour :
- exiger des mesures fortes face à l’urgence climatique et sociale ;
- contester les choix politiques qui maintiennent les privilèges d’une minorité au détriment des vies, des territoires et des solidarités ;
- faire entendre nos voix pour les libertés et la justice, ici et ailleurs.
Inscrite dans l’initiative internationale Draw The Line, portée par des peuples autochtones du Brésil et du Pacifique, la mobilisation du 28 septembre rappellera que nos luttes ici résonnent avec celles menées partout dans le monde, face aux politiques d’accaparement, d’exclusion, de destruction et de militarisation. Nous appellerons collectivement à la fin des violences coloniales et des guerres, notamment en Palestine.
Le dimanche 28 septembre, nous marcherons ensemble pour transformer la colère en alternative et ouvrir la voie à une transition écologique, sociale et démocratique.
Nos revendications sont immédiates et concrètes : nous exigeons une transition écologique juste, avec la sortie des énergies fossiles et l’arrêt des nouveaux projets climaticides, l’interdiction des pesticides dangereux et la réparation des crimes coloniaux tels que le Chlordécone et l’Agent Orange. La France doit aussi prendre ses responsabilités internationales en finançant, par des dons et non des prêts, la justice climatique avant la COP30.
Sur le plan social et démocratique, nous demandons l’abrogation de la réforme des retraites, des salaires et minima sociaux dignes, et une taxation des ultra-riches et des majors fossiles pour financer la transition et reconstruire nos services publics. Nous défendons le droit à l’IVG, l’autodétermination des peuples, l’embargo sur les ventes d’armes aux régimes répressifs, ainsi que la garantie des libertés fondamentales : droit de manifester, fin des lois liberticides, protection contre les violences policières et régularisation des sans-papiers.