Voici l’annonce et les détails du stage intersyndical 2022 « Enfants et jeunes migrant.es : face à leur précarité, enseigner et accompagner ». Toutes les informations et modalités d’inscriptions dans la suite de cet article. Inscrivez-vous sans tarder : le nombre de places est malheureusement limité.
Stage intersyndical
« Enfants et jeunes migrant.e.s : face à leur précarité, enseigner et accompagner »
Les jeudi 9 et vendredi 10 juin 2022 à Ocellia (ex IFTS)
3 av Victor Hugo 38130 ECHIROLLES
Il s’agit d’un stage d’information syndicale ouvert aux personnes syndiquées et non-syndiquées, organisé conjointement par des syndicats de l’éducation nationale et du travail social : La CNT éducation, la FSU, SUD éducation et le PAS, la CNT Santé-Sociaux-Collectivité-Territoriaux, SUD Collectivités Territoriales et SUD Asso. C’est un stage pour nous former, nous rencontrer et organiser la défense des enfants, de leurs familles et des jeunes migrant.e.s.
Pourquoi cette formation ?
Nombre de personnes migrantes vivent en France un parcours d’obstacles permanents pour faire reconnaître leurs droits. La chasse aux personnes sans-papiers s’est installée dans la durée. Parmi ces migrant·e·s, des enfants, arrivé·e·s seul·e·s ou en famille, doivent évidemment pouvoir bénéficier du droit à la scolarisation, à une éducation et à un accompagnement social dans de bonnes conditions.
Pourtant, de multiples façons, ces droits sont de plus en plus bafoués. Enseignant·e·s, autres personnels de l’éducation nationale, parent·e·s d’élèves et élèves, travailleur.euse.s sociaux s’organisent donc pour les défendre, notamment à travers les syndicats et le Réseau Éducation Sans Frontières.
Quel contenu ?
Le stage permettra de mieux connaître les parcours scolaires des enfants migrant·e·s, l’accompagnement social auquel iels peuvent prétendre avec leur famille, les obstacles rencontrés, les réussites, les droits des personnes migrantes, la juridiction sur le droit au séjour, les droits et devoirs des enseignant.e.s, des travailleur.euse.s sociaux, ainsi que la manière d’aider ces élèves et leurs familles en facilitant les liens avec les réseaux et organisations existants.
Les formations et débats seront nourris d’interventions d’enseignantes d’UPE2A (Unité Pédagogique pour les Elèves Allophones Arrivants), d’une avocate spécialisée en droit des étranger·e·s, d’interventions de travailleur.euse.s sociaux, de militant·e·s de collectifs et associations luttant pour l’accès aux droits des personnes étrangères.
Par ailleurs des temps plus libres d’échanges et de rencontres seront aussi proposés.
A qui s’adresse cette formation ?
L’accueil des enfants migrant.e.s est l’affaire de tous et toutes :
– dans l’éducation nationale: ATSEM, AESH, AED, AP, AS, PSY EN, personnels de santé et administratifs, enseignant·e·s ;
– dans le travail social : travailleur·euse·s médico-sociaux et personnels exerçant dans des structures accompagnant et hébergeant ces enfants et jeunes.
Quelles modalités de participation ?
La formation est gratuite et accessible à toute personne, y compris non-syndiquée.
Dans l’Éducation Nationale comme dans la fonction publique territoriale, chaque fonctionnaire ou agent·e non-titulaire, syndiqué·e ou non syndiqué·e, peut bénéficier de 12 jours de formation syndicale par an, fractionnables à volonté (une journée minimum).
Dans le secteur associatif/privé vous bénéficiez des mêmes droits de 12 jours de congés pour formation CFESS : Congés pour Formation Économique, Sociale et Syndicale, que vous soyez syndiqué-e-s ou non.
Une fois la demande déposée dans les délais légaux, au minimum 30 jours avant le début du stage, votre employeur a 8 jours pour refuser ce congé.
Le refus de l’employeur doit être argumenté et motivé pour des raisons de service, sinon, il sera considéré comme nul. Sans réponse de sa part dans ces 8 jours, votre CFESS vous est accordé.
Dans le privé, l’absence de réponse de l’employeur 8 jours après le dépôt de la demande vaut pour accord.
Dans le public, l’absence de réponse de l’administration à quinze jours du stage vaut pour accord.
Pour information, il n’est pas obligatoire de mettre l’intitulé de la formation : l’employeur n’est pas tenu d’être informé du contenu.
Si besoin, nous pouvons vous transmettre un modèle de demande que vous pourrez renvoyez à votre supérieur : DASEN, Rectrice, IEN, Principal·e, Proviseur·e, Employeur.euse,
Venez nombreuses et nombreux, avec vos expériences, vos idées, vos outils, vos doutes, vos questions…