La politique économique du gouvernement, co-organisée avec la commission européenne, comme dans les autres pays, conduit à la précarité des salariés, des jeunes et des retraités.
Les centaines de milliards d’euros d’aides fiscales et sociales données chaque année au patronat fragilisent notre système de protection sociale et le service public.
Aucune contrepartie au maintien de l’emploi ou des salaires n’est exigée.
Depuis 30 ans, les gouvernements exonèrent le patronat de cotisations sociales. Cela se traduit par un chômage de masse et une explosion du nombre de travailleurs pauvres.
C’est une politique d’austérité : elle amène à des catastrophes partout où elle a été mise en place (Grèce, Espagne, Portugal…) avec comme conséquences la pauvreté qui augmente et les services publics qui se détériorent.
Ce ne sont pas les actionnaires qu’il faut aider, ce sont les revendications des salariés qu’il faut satisfaire !
L’augmentation des salaires et des pensions est indispensable pour améliorer la situation de nombreux salariés, privés d’emploi et retraités. C’est bon pour l’économie (augmentation de la consommation) et bon pour la sécurité sociale (1 euro de plus de l’heure dans le privé et 8% d’augmentation du point d’indice dans le public : ce sont 15 milliards de plus pour la Sécu).
L’emploi est une préoccupation majeure des salariés de notre pays. Les aides publiques accordées aux entreprises doivent être remises à plat et évaluées en fonction de leur efficacité économique et sociale. Ce n’est pas en augmentant la durée légale du travail et en dérèglementant le droit du travail que l’on combat le chômage. Le gouvernement doit bloquer les licenciements, les délocalisations, les fermetures d’entreprises, y compris en nationalisant !
Le retour à la retraite à 60 ans à taux plein et l’abrogation des régressions opérées depuis 1993, pour favoriser, entre autres, l’embauche en CDI des jeunes
Les services publics doivent être préservés et renforcés. Ils sont indispensables pour garantir l’égalité des droits des citoyens et le développement économique sur tout le territoire. Le projet de réforme territoriale doit être retiré, c’est la mise en concurrence des régions et des territoires entre eux, c’est l’inégalité renforcée !
Ensemble, réaffirmons le droit d’expression, la liberté de critique, le droit à la caricature et à la satire, dans le cadre de la loi.
Les politiques extérieures impérialistes et les politiques intérieures antisociales, qui s’accompagnent de stigmatisation raciste et anti-immigré-es, de chasse aux sans-papiers et de harcèlement des Roms, portent une lourde responsabilité dans la montée de la xénophobie que nous vivons aujourd’hui.
Nous nous opposons aux projets de lois liberticides qui amplifient le muselage du mouvement social et la surveillance généralisée de la population.
Les libertés publiques, le droit à la protection de la vie privée (communications), la liberté d’expression, de circulation, de manifestation, de grève, ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel de la « lutte contre le terrorisme ».
C’est sur la misère économique et sociale, produite en Europe par les politiques austéritaires, que prospèrent toutes les idéologies rétrogrades.
C’est en nous opposant à ces politiques antisociales, en mobilisant massivement les classes populaires, en créant des perspectives de transformation sociale, pour une société juste et solidaire, que nous lutterons le plus efficacement contre tous les fascismes.
TOUS ENSEMBLE, MANIFESTONS LE 1er MAI EN ISÈRE :
GRENOBLE : 10h place de Verdun
BOURGOIN-JALLIEU : 10h cinéma Mégaroyal
ROUSSILLON : 10h foyer municipal