Des assemblées générales de grève sont organisées le matin dans les établissements ainsi que dans les secteurs locaux suivants :

"-" Grenoble : 10h à la Bourse du travail (arrêt de tram Grand’Place)

"-" Beaurepaire : 9h à la salle Oasis (derrière le crédit agricole)

"-" Roussillon : 9h Foyer Henri Barbusse

"-" Vienne : 9h Maison des syndicats, rue des Aqueducs

"-" Villefontaine : 9h Maison de quartier de Servenoble

Manifestation à Grenoble, 14 h 30, place de la gare, à l’appel de : FSU, SGEN-CFDT, SUD éducation, CGT Educ’Action

Rentrée 2011 : + 62 000 élèves, – 16 000 postes

"-" Pour rendre à l’école son ambition de faire réussir tous les élèves,
"-" Pour dénoncer et refuser le véritable plan social qui frappe l’Éducation Nationale depuis 2007,

"-" Pour combattre la remise en cause des statuts des personnels ainsi que

les réformes en cours (formation des enseignants, lycées, LP, socle commun, (E)CLAIR et démantèlement de l’éducation prioritaire, schéma directeur des infrastructures [SDI], …),

"-" Pour exiger le collectif budgétaire indispensable, seul à même d’éviter une rentrée 2011 catastrophique,

la FSU appelle l’ensemble des personnels des écoles, collèges, LP, lycées à être en Grève jeudi 10 février 2011

Il faut changer de politique éducative, pour la réussite de tous.

Le Ministre de l’Éducation Nationale poursuit la casse du service public d’éducation et laisse aux Recteurs et Inspecteurs d’Académie le soin de la décliner localement.

Jour après jour, les Recteurs et IA dévoilent leurs stratégies pour déterminer les « gisements d’emplois ». Ajouté à l’insuffisance des recrutements, cela se concrétise, partout dans le second degré, par :

"-" des suppressions massives de postes, dans les collèges, les lycées, les LP et les services académiques,
"-" des effectifs de classes qui continuent à augmenter,
"-" des conditions de travail dégradées (postes sur plusieurs établissements, emplois précaires, …),

"-" une explosion du nombre d’heures supplémentaires,

"-" des suppressions de classes, de sections, d’options.

Dans le premier degré, 9000 enseignants manqueront à l’appel à la rentrée prochaine. Les missions au service de la réussite des élèves vont être rabotées : RASED, scolarisation des moins de 3 ans, formation, remplacements, aide aux élèves en difficulté en éducation prioritaire.

Nous ne pouvons assister sans réagir à cette nouvelle saignée de l’École.

Nous voulons les moyens pour faire réussir tous nos élèves.

Nous avons des propositions et nous voulons en discuter. La FSU propose, partout en France d’ici la fin de l’année, 500 débats, et une initiative nationale le 11 mai, sur les questions éducatives et autour de ses « 20 propositions ».

Pour l’éducation, nous serons en grève le 10 février et nous manifesterons lors de la journée d’action du 19 mars.